Un bateau de remplacement est demandé pour la traverse de l’île Verte
Radio-Canada
Une défaillance électrique a forcé l’interruption, jeudi et vendredi, du service de traversier qui relie L'Isle-Verte et Notre-Dame-des-Sept-Douleurs pour la troisième fois en moins d’un mois. Les deux municipalités demandent un bateau de remplacement pour de telles occurrences.
La mairesse de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, Louise Newbury, réclame pour sa part qu’un bateau soit mis à la disposition des voyageurs en cas de rupture de service du traversier. Michel Lagacé, le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, juge la demande tout à fait légitime.
« L’hélicoptère fait son travail, mais c’est limite. »
Un bateau d’une douzaine de places pourrait faciliter les opérations en cas de panne ou s'avérer utile lorsque les marées ne sont pas synchronisées avec les besoins des voyageurs, estiment les intervenants. Toutefois, ce bateau ne pourrait pas transporter de voitures.
Depuis samedi dernier jusqu’à mardi, il n’y avait aucune croisée diurne, parce que le Peter-Fraser n’est pas en mesure de traverser à marée basse, explique Bastien Vézina, directeur général de la Société inter-rives de l'île Verte. Ça limite beaucoup l’accès à l’île pour les visiteurs et à la terre ferme pour les résidents de L'Isle-Verte.
La Société inter-rives de l’île Verte a appris en début d’après-midi jeudi que la recharge du Peter-Fraser ne s’effectuait pas, ce qui l’empêchait donc de démarrer. Selon M. Vézina, deux traverses ont été annulées, ce qui a affecté de 60 à 75 passagers.
M. Vézina assure qu’aussitôt ce constat effectué, des mesures ont été prises pour prendre en charge les passagers laissés pour compte. On voit à la capacité des gens à prolonger un séjour à l’île ou à se loger, explique-t-il. Des navettes conduisent ceux qui doivent traverser jusqu'au service héliporté.
« Nos préposés travaillent très, très fort. »
Vendredi vers 14 h, les techniciens mandatés par la Société des transports du Québec (STQ) ont réussi à faire redémarrer le traversier à temps pour la traversée de 14 h 30. Nous, on est là pour le service à la clientèle. L’entretien et l’exploitation du navire sont entièrement à la charge de la STQ, précise M. Vézina.