Un an après le blocage du pont Ambassador : juste un mauvais souvenir
Radio-Canada
Quand les manifestants se sont installés sur le chemin Huron Church à Windsor le 7 février 2022, la vie de Mike Cardinal est devenue un véritable casse-tête.
M. Cardinal habite dans le quartier Sandwich, dans l'ouest de Windsor, mais il travaille de l’autre côté du chemin Huron Church, plus à l’est.
Nous étions au milieu du blocage avec les inconvénients qui vont avec, confie-t-il.
Ce sont surtout les déplacements qui sont devenus compliqués parce que si les manifestants ont bloqué les lieux du 7 au 13 février, il a fallu attendre le 12 mars pour que tout revienne à la normale, la police ayant fermé les rues transversales et les points d'accès aux stationnements le long du chemin Huron Church entre de l'autoroute E.C. Row et le pont Ambassador pendant plusieurs semaines.
[Le problème] ce n’était pas juste la fermeture des rues à proximité, mais il y avait aussi beaucoup de congestion. Nous devions faire des détours de plus en plus importants pour nous rendre de l’autre côté du chemin Huron Church, explique-t-il.
Un an après les événements, Mike Cardinal a toujours l’impression d’avoir été pris en otage par les manifestants.
Ce qui était ironique, c’est qu’ils manifestaient contre les mesures de restriction et ils en imposaient de façon arbitraire aux autres citoyens sans raison, analyse-t-il.
« C’était tout à fait injuste que leurs convictions antivaccination aillent à l’encontre de notre propre liberté de mouvement. »
Une lecture que fait également Frazier Fathers qui se souvient que dès que les protestataires ont pris la rue, ils ont presque imposé un verrouillage du quartier.