Travailleurs étrangers: la suspension des EIMT réclamée par des associations hôtelières du Québec
TVA Nouvelles
Les hôteliers et restaurateurs de la province demandent à Ottawa d’agir contre la pénurie d’emploi en suspendant le programme des Études d’impact sur le marché du travail (EIMT), qui ralentit l’embauche de travailleurs étrangers.
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Afin d’octroyer des permis de travail plus rapidement, cinq associations hôtelières, avec l’appui de l’Association Restauration Québec (ARQ), ont demandé mercredi au gouvernement fédéral de suspendre les EIMT pour les 24 prochains mois dans tous les emplois liés à l’industrie.
Le groupe reconnaît la pertinence des EIMT, qui visent indirectement à favoriser le recrutement de citoyens canadiens, mais considère qu’il est «nécessaire et justifié d’avoir recours à des actions extraordinaires, ponctuelles, efficaces et directes pour pallier le manque de main-d’œuvre, telle que la suspension de l’EIMT pour une période temporaire ciblée».
Présentement, les employeurs voulant engager un travailleur étranger doivent d’abord obtenir un EIMT, document qui prouve qu’aucun citoyen n’était en mesure de pourvoir le poste.
«Nous croyons fermement qu’une partie de la solution réside dans l’embauche de travailleurs étrangers ; mais celle-ci ne peut être viable cette année qu’en soulageant les entreprises de devoir fournir une EIMT», ont-elles indiqué par communiqué.
En mars dernier, près de 32 000 postes étaient à combler en restauration et en hôtellerie au Québec, dont 10 000 emplois dans le secteur de l’hôtellerie uniquement, selon les associations.
Des chambres d’hôtel hors de prix, des steaks à 450$ et des milliers de dollars pour une bouteille de champagne. Les dépenses folles des amateurs de courses fortunés se succéderont encore une fois à l’occasion des activités du Grand du Prix du Canada, un évènement subventionné à coups de dizaines de millions depuis 2009.
L’opposition à un projet de mine de graphite, à ciel ouvert, dans la MRC de Papineau en Outaouais, vient de grimper d’un cran important alors que les citoyens, déjà fermement opposés au projet, apprenaient la semaine dernière qu’il sera financé en grande partie par le département américain de la Défense.