Sherbrooke accueille le tournage d’un long-métrage sur Wellington Nord
Radio-Canada
La rue Wellington Nord, au centre-ville de Sherbrooke, accueille le tournage du premier long métrage de fiction de la réalisatrice Marie-Hélène Panisset intitulé Chiennes de faïence.
Le film met en scène deux femmes que tout sépare, mais qui seront forcées d'apprendre à se parler le temps d'une panne d'ascenseur.
Une partie du long-métrage est filmée au 75 Wellington Nord, dans un ascenseur de l’ancienne Sherbrooke Trust. L’autre partie se déroule dans un deuxième ascenseur plus grand, construit spécialement pour les besoins du film.
Comme l’indique la réalisatrice, le tournage du long-métrage, une comédie, est à mi-chemin.
« Avec le petit budget que j’ai, je n’aurai jamais pu faire ce film-là à Montréal. Je suis très heureuse de faire un film à échelle humaine. »
D’ailleurs, tous les seconds rôles et les plus petits rôles sont joués par des gens de la région. Ça fait partie de la magie du film. Une femme d’origine africaine avec trois enfants m’a contactée et j’avais justement besoin d’une femme d’origine africaine avec trois enfants dans mon film. Et je l’ai engagée, explique-t-elle en entrevue avec Radio-Canada Estrie.
Cette comédie aborde le sujet du droit des femmes à disposer de leur corps comme elles le désirent, sous le couvert de l’humour. Un thème qui a attiré l'intérêt de la comédienne Sonia Quirion. C'est une femme qu'on voit rarement au cinéma. Donc une femme à l'aube de la cinquantaine qui assume ses courbes, sa sensualité qui est très ouverte, souligne-t-elle.
Le sujet du voile islamique tient par ailleurs une place importante dans le film, note Marie-Hélène Panisset. L’humoriste Nabila Ben Youssef tient d’ailleurs un petit rôle dans le film. Elle qui avait fait les manchettes il y a quelques années après un passage remarqué à Tout le monde en parle.
La réalisatrice espère que son film sortira d’ici une année. On viendra évidemment faire une première à la Maison du cinéma. Monsieur Hurtubise [le copropriétaire de la Maison du cinéma, NDLR] n’est pas encore au courant, mais on va s’arranger pour que ça se fasse ici, lance-t-elle, à la blague.