
Selon Joël Bouchard, son congédiement n’est pas une surprise
Le Journal de Montréal
Il y a des congédiements qui font mal au cœur, qui laissent des cicatrices. Il y a d’autres congédiements qui sont plus prévisibles et qui s’inscrivent dans des changements philosophiques au sein d’une organisation.
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Joël Bouchard a expérimenté le deuxième scénario avec les Gulls de San Diego. Avec l’arrivée de Pat Verbeek comme directeur général des Ducks d’Anaheim, il pouvait s’attendre à une orientation différente.
Engagé par Bob Murray au mois de juillet, Bouchard avait perdu l’homme qui lui avait offert sa chance au sein de l’organisation des Ducks. Murray, qui a adhéré à un programme d’aide contre la lutte à l’alcoolisme, a démissionné de son poste dès le mois de novembre.
« Quand tu te fais congédier, il y a des moments où tu veux rester dans ton trou et tu n’as pas le goût de parler à personne, a résumé Bouchard lors d’une entrevue téléphonique au Journal de Montréal. Je ne me retrouve pas dans cette humeur-là. On le savait que ça s’en venait, ce n’était pas une surprise. »
Quand le plan change
Dans son langage toujours aussi coloré, Bouchard a insisté sur une notion importante. Il n’y a pas d’amertume entre lui, Verbeek et les Ducks.
« Pour vrai, c’était un beau congédiement, a-t-il expliqué. C’était très cordial. J’ai eu une conversation de 20 minutes avec Pat (Verbeek) après mon renvoi. Il se sentait mal de nous laisser partir, Maxime Talbot, Daniel Jacob et moi. Mais nous avions été engagés par Bob (Murray). Nous avions un plan bien précis avec l’ancienne garde. C’est correct, ça fait partie de la vie. Les plans ont changé avec l’arrivée d’un nouveau DG. »
