Sanctions économiques : quelles conséquences pour la Russie?
TVA Nouvelles
Les sanctions financières annoncées contre la Russie dans le cadre du conflit avec l'Ukraine visent notamment à limiter sa possibilité d'emprunter sur les marchés financiers internationaux: qu'est-ce que cela signifie pour les investisseurs et pour Moscou?
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Les États ont besoin d'emprunter beaucoup d'argent pour financer leurs dépenses publiques. Ils émettent donc des titres de dette (appelés obligations) qui sont achetés par des investisseurs du monde entier (banques, fonds de pension, assureurs...).
Le taux d'intérêt qu'ils touchent et le calendrier de versements sont déterminés à l'avance, ainsi que la durée du prêt. C'est le marché dit primaire, par opposition au marché secondaire où les obligations sont par la suite échangées entre investisseurs.
Les États lancent fréquemment de nouveaux emprunts pour rembourser ceux qui arrivent à échéance, ce qu'on appelle le refinancement de la dette. Tant que les prêteurs lui font confiance, un État peut émettre de la dette à des taux d'intérêt raisonnables.
Les investisseurs américains ne pourront plus acheter de la nouvelle dette russe émise après le 1er mars.
Il sera également impossible pour l'État russe d'accéder aux marchés de capitaux européens pour refinancer sa dette. Le Japon va interdire également l'émission et le commerce d'obligations d'État russes. De son côté, le Canada a annoncé «de nouvelles interdictions concernant les opérations directes et indirectes liées à la dette souveraine russe».
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