Séjour controversé de Trudeau: James McRoberts moussait la vente de pot en ligne
TVA Nouvelles
Dans les mois précédant la légalisation du cannabis, l’homme d’affaires James McRoberts et son entreprise, Merrco, ont fait du lobbying à travers le Canada pour favoriser et encadrer la vente de pot en ligne via leur plateforme de transactions en ligne.
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L’entreprise fondée en 2016 à Calgary était inscrite au registre de lobbyistes du Canada, en 2017.
Selon l’inscription, Merrco Payments comptait faire des représentations auprès du cabinet du premier ministre Justin Trudeau, du Bureau du Conseil privé, de Santé Canada et des ministères de la Justice et de la Sécurité publique, notamment afin que la vente en ligne de cannabis soit permise.
Ottawa a légalisé la consommation de cannabis en octobre 2018, mais sa vente en ligne est encadrée par les provinces. Merrco a notamment fait du lobbying auprès du Québec, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique.
Le mandat québécois valide pour 2017 et 2018 était de présenter les solutions technologiques de l’entreprise alors que Québec réfléchissait à son futur réseau de distribution de cannabis.
D’ailleurs, le 30 novembre 2017, M. McRoberts a pris l’avion pour participer à l’étude du projet de loi sur l’encadrement du cannabis à l’Assemblée nationale. Il était accompagné du responsable de la division québécoise de Merrco, Martin Leroux.
En voulant démontrer qu’il était possible de faire des transactions sécuritaires et encadrées pour acheter du cannabis, M. Leroux a précisé qu’ils faisaient des vérifications avec des partenaires comme Equifax ou TransUnion et demandaient même le numéro d’assurance sociale (NAS).
Le député du Parti Québécois, Sylvain Pagé, leur a alors demandé s’il était légal de demander le NAS.