Rencontres et métissage au 13e festival Québec en toutes lettres
Radio-Canada
La grande fête de la littérature et de la poésie de la capitale est lancée. Québec en toutes lettres rassemble près de 200 artistes en arts littéraires et propose des activités multiples dont une bonne partie est gratuite.
Un 13e festival qui se tient sous le thème de la rencontre.
« La rencontre, le partage, le métissage, c’est cristallisé par un magnifique vers de Rodney Saint-Éloi : Ton chemin, mon chemin se métissent. »
Au programme, des incontournables comme les rencontres à la Maison de la littérature entre le public et des auteurs connus tels que Louis-Karl Picard-Sioui, Rodney Saint-Éloi, Emmelie Prophète, Heather O’Neill, ou encore les Françaises Fatima Daas et Éliette Abécassis.
Des nouveautés sont aussi dévoilées cette année. Parmi elles, l'installation Du temps, des villes dans le passage Olympia. Il s'agit de trois cubes dans lesquels les passants sont invités à écouter une collaboration sonore avec les Violons du Roy. Ils nous font découvrir trois textes mis en musique par Katia Makdissi-Warren, explique Isabelle Forest, rappelant que l'objectif du festival est de sortir des murs et d'investir des lieux publics.
C'est dans le même esprit qu'ont été installées dans plusieurs quartiers de la ville les banderoles sur lesquelles les passants peuvent lire des vers de poésie. Cette année marque également le retour de la Caravane. La troupe d'artistes multidisciplinaires offre de courts spectacles au parc de l'Anse-à-Cartier, au parc Victoria ainsi qu'à la place Jean-Béliveau.
Plusieurs événements proposent des expériences multidisciplinaires où la littérature prend une part importante. C'est le cas de l'œuvre Autour du Rose enfer des animaux présentée au LANTISS.
Il s'agit d'un ovni artistique au croisement de la poésie, de l'installation, des arts numériques et de la robotique, basé sur l'univers absurde du poète et dramaturge Claude Gauvreau.
Des spectateurs sont invités à participer à un repas virtuel et insolite en sept services, vêtus de masques d'animaux, sous les directives d'un robot, un hommage à la poésie automatiste. C'est exceptionnel, c'est quelque chose qu'on n'est pas près de revoir, se réjouit Mme Forest.