Québec plafonne à 3 % l’augmentation de plusieurs tarifs en 2023
Radio-Canada
Pour aider les Québécois à faire face à l’inflation, le ministre des Finances, Eric Girard, annonce que le gouvernement va plafonner l’indexation de certains tarifs à 3 %. Cette mesure sera en place du 1er janvier au 31 décembre 2023.
La limitation de l’indexation des tarifs va couvrir les permis de conduire, les droits d'immatriculation et la contribution aux CHSLD pour les chambres privées et semi-privées. Le Conseil des ministres devrait adopter un règlement à cet effet aujourd’hui.
Quant aux tarifs d’Hydro-Québec, ils seront couverts par un autre règlement, M. Girard expliquant que la société d’État a son propre système de gouvernance.
Sans l’intervention de Québec, l’indexation de tarifs prévue aurait été de 6,4 %, prévient Eric Girard.
Le ministre des Finances note que cette mesure qui plafonne les hausses de tarifs coûtera 331 millions de dollars à l'État. D'autres plafonnements de l’indexation à 3 % sont aussi prévus d'ici le 30 juin prochain.
M. Girard explique que cela permettra de lutter contre l’inflation. Selon lui, une indexation de certains tarifs à 6,4 % aurait poussé l’inflation à la hausse. La limite à 3 % vient justement aider à limiter l’inflation. En aidant les Québécois, on aide aussi la Banque [du Canada], insiste-t-il.
Le coût de la vie est une préoccupation pour M. Girard. Il note que son rôle de ministre des Finances est d’écouter, d’analyser et de recommander les meilleures mesures pour aider les Québécois. Certaines personnes lui ont demandé, par exemple, de plafonner le prix de l’alcool ou de l’essence. En plafonnant plutôt les tarifs, M. Girard croit avoir trouvé la meilleure mesure.
Il soutient que les mesures que le gouvernement du Québec a mises en place, comme le montant ponctuel, le plafonnement des tarifs et l’aide aux aînés permettront de compenser certains effets négatifs de l’inflation.
D’ailleurs, les « chèques » vont aider les contribuables à compenser pour l’augmentation du coût du panier de consommation de base. Ce montant ponctuel est calculé en fonction de l’augmentation moyenne du prix des biens essentiels : le logement, l’alimentation, le transport, les vêtements.
