QS veut impliquer les régions dans la lutte contre les changements climatiques
TVA Nouvelles
Québec solidaire veut que chaque région du Québec se dote d'un plan de transition afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, en plus de se préparer aux impacts locaux des changements climatiques.
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Après tout, le réchauffement planétaire se fera ressentir différemment aux quatre coins du Québec, fait valoir la députée solidaire Émilise Lessard-Therrien.
Certaines régions devront travailler à protéger leurs berges tandis que d’autres feront face à des sécheresses qui affecteront les récoltes. D’autres encore devront réduire la coupe forestière pour respecter l’engagement du Canada de protéger les «poumons» de la planète.
«On adresse trop souvent la crise climatique à travers le prisme des grandes villes ou des centres urbains, pourtant il y a quand même des enjeux importants dans les régions », fait valoir Mme Lessard-Therrien, de retour du sommet de l’ONU sur les changements climatiques, en Écosse, la COP26.
Québec solidaire propose donc de créer des Conseils régionaux de transition où siégeraient des élus municipaux, des citoyens et des représentants de la société civile. Ces CRT auraient le mandat de doter leur région d’un plan de transition et d’adaptation aux changements climatiques, qui inclurait un bilan carbone.
«Si on veut aussi participer, en région, à la lutte aux changements climatiques, il faut savoir c’est quoi nos principales sources d’émission et comment on peut s’organiser, régionalement, pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre.»
Du même coup, ces conseils régionaux deviendraient «l’interlocuteur principal» du gouvernement afin d’éviter que la réponse à la crise climatique soit gérée uniquement par Québec, sans consultation des régions.
«Par exemple, François Legault a l’ambition de développer la filière électrique au Québec avec les minéraux critiques et stratégiques. Mais ces minéraux, ils ne sont pas à Montréal ni à Québec, ils sont dans les régions», souligne la députée solidaire.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».