Procès Laframboise : réaction du Centre d'aide aux victimes d'actes criminels Procès Laframboise : réaction du Centre d'aide aux victimes d'actes criminels
Radio-Canada
Le juge Louis Dionne, de la Cour supérieure, a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas d’un acquittement. La Couronne dispose maintenant de 12 mois pour reprendre les procédures contre Laframboise, qui est notamment accusé d’agression sexuelle et d’agression sexuelle ayant causé des lésions à l’endroit de trois plaignantes.
Le procès, qui avait débuté le 26 septembre au palais de justice de Rouyn-Noranda, devait durer une douzaine de semaines et se terminer tout juste avant les Fêtes.
Comment cette nouvelle a-t-elle été reçue par le CALACS Abitibi (Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel), organisme qui a joué un rôle d’accompagnement auprès des présumées victimes dans cette affaire.
On fait face à une grande aberration, à une désolation, c'est une très mauvaise surprise, c'est une faille du système judiciaire dans l'accompagnement des victimes d'agressions à caractère sexuel, a mentionné Andréane Brouard, intervenante communautaire au CALACS Abitibi.
Je rappelle qu'on est en plein 12 jours d'actions contre la violence faite aux femmes. Ça va faire bientôt deux ans que le rapport Rebâtir la confiance des victimes d'agressions sexuelles et de violence conjugale dans le système judiciaire a été déposé. Évidemment, il y a encore beaucoup de travail à faire, a ajouté Mme Brouard en soulignant que ce revirement de situation n'a rien pour encourager d'autres victimes à porter plainte.
Aux personnes qui développent des doutes face au système de justice, les intervenantes leur disent quoi? En quoi l’appareil judiciaire pourrait être moins douloureux pour les plaignantes?
Voilà d'autres questions auxquelles Vanessa Limage a voulu obtenir des réponses auprès d'Andréane Brouard.