Procès du Dr Arcel Bissonnette : la défense demande l’ajournement dès le premier jour
Radio-Canada
Le procès d'un médecin de Sainte-Anne accusé de 22 chefs d'accusation d'agression sexuelle contre des patientes sur une période de 13 ans a débuté lundi, au palais de justice de Winnipeg, et la défense a immédiatement demandé un ajournement.
Le Dr Arcel Bissonnette, arrêté en 2020, fait face à 22 chefs d’agression sexuelle envers des patients. Il avait été accusé de six chefs d'agression sexuelle, au moment de son arrestation. D'autres victimes présumées se sont exprimées, et 16 chefs d’accusation d’agression sexuelle se sont ajoutés durant l'automne 2021.
Les accusations portent aient sur des faits qui se seraient déroulés entre 2004 et 2017 et qu’elles étaient le résultat d’une longue enquête.
Les agressions présumées auraient eu lieu à l’hôpital ainsi qu’au centre médical de Sainte-Anne, selon la police de la communauté située à 40 kilomètres au sud-est de Winnipeg
Lundi, l'accusé était présent en compagnie de ses trois avocats, Marty Minuk, Josh Weinstein et Lisa LaBossiere.
Me LaBossiere a déclaré à la juge de la Cour du Banc du Roi, Anne Turner, que l'intégrité de l'enquête du Service de police de Sainte-Anne soulevait de sérieuses inquiétudes.
Alors que l'équipe de la défense préparait le dossier il y a plusieurs mois, on lui a dit qu'elle avait toute la documentation de la preuve.
Au lieu de cela, l'équipe dit avoir trouvé des lacunes dans les rapports. Le mois dernier, elle a appris que les carnets de la policière qui était chargée de l'enquête au sein du corps policier de Sainte-Anne étaient introuvables, a déclaré l'avocate de la défense.
Le tribunal a entendu le témoignage de Jacqueline Lawford, qui était chargée de l'enquête du Service de police de la Ville de Sainte-Anne. Depuis, elle a obtenu un poste auprès du Service de police des Premières Nations du Manitoba.