
Prix du panier d’épicerie : des résidents d’Edmundston à bout de souffle
Radio-Canada
Devant la flambée du prix du panier d'épicerie, des résidents rencontrés à Edmundston au Nouveau-Brunswick se désolent en voyant leur facture. « C’est cher! » disent-ils tour à tour, entonné comme un refrain. Certains visitent même plusieurs magasins pour économiser quelques dollars.
Les PDG des grandes chaînes d'alimentation s’expliquent mercredi devant le Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire de la Chambre des communes sur le prix des aliments. Ils doivent s'expliquer sur l'inflation des prix des aliments.
Partout au pays, les consommateurs voient l'impact direct de l'inflation sur leur portefeuille, à la sortie des épiceries. C'est aussi le cas à Edmundston.
On a de la misère avec ça, affirme Jacque Lebel, enseignant à la retraite, qui a rapidement remarqué que le prix du panier d'épicerie ne fait qu'augmenter.
Les fruits et légumes, la viande et le pain sont cités comme les aliments dont les prix ont le plus augmenté.
Le coût des aliments devrait même augmenter de 5 à 7 % en 2023, selon les estimations du dernier rapport annuel sur les prix alimentaires publié en décembre, par l'Université Dalhousie, l'Université de Guelph, l'Université de la Colombie-Britannique et celle de la Saskatchewan.
Deux tomates pour trois piasses quelque chose!, s’étonne Gilberte Russel. Cette consommatrice raconte qu'elle tente d'acheter des produits en rabais pour réduire sa facture.
La viande rouge n’est pas achetable. On ne peut pas payer 23 ou 24 piasses pour deux tranches de steak. Ça n'a pas de bon sens, renchérit Guldo St-Onge.
« On mange du poulet, c’est ce qui est bon marché. »
