Pezzetta, un vrai coéquipier
Le Journal de Montréal
MONTRÉAL | Dans l’ombre des Christian Dvorak, Josh Anderson et Jonathan Drouin, Michael Pezzetta a gagné des points lors du gain de 5 à 2 du Canadien contre les Maple Leafs de Toronto, lundi, au Centre Bell.
• À lire aussi: «On pourrait avoir une belle surprise» - Ducharme
• À lire aussi: Une belle occasion pour Rafaël Harvey-Pinard
• À lire aussi: Michael Pezzetta a encore la confiance de l’organisation du Canadien
Après la rencontre, le Canadien a diffusé sur ses réseaux sociaux une vidéo intéressante de Pezzetta dans le corridor avant de rentrer dans le vestiaire de l’équipe.
Sur les images captées, Drouin, désigné troisième étoile de la rencontre, s’étonnait de constater que son jeune coéquipier ne faisait pas partie des trois joueurs honorés. Anderson et Dvorak, les autres membres du trio avec Drouin, ont obtenu les deux premières.
À son premier match préparatoire dans la LNH, Pezzetta s’est avéré une belle trouvaille contre les Leafs. Utilisé à l’aile aux côtés de Jan Mysak et Gabriel Bourque, l’Ontarien à la longue chevelure bouclée a marqué deux buts en plus d’obtenir quatre tirs et cinq mises en échec.
« J’ai été repêché en 2016, alors j’ai patienté assez longtemps avant de jouer un premier match préparatoire, a dit Pezzetta. Je ne pouvais pas être plus heureux de mes débuts. Pour moi, c’était un sentiment génial. Je venais de jouer un premier match au Centre Bell, je venais de porter le chandail du Canadien pour une première fois. J’étais fier de moi et j’ai aimé la réaction des coéquipiers. Je sais qu’ils étaient heureux pour moi. »
Un ailier d’énergie
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.