Patrick Bruel sera au Québec en mai
Le Journal de Montréal
Patrick Bruel est l’un des premiers artistes européens à nous rendre visite de ce côté de l’Atlantique depuis la pandémie. « Chanter et être sur scène, j’aime cela de plus en plus », avoue celui qui est venu annoncer les dates de sa tournée de 12 spectacles « en acoustique » au Québec en mai.
À 62 ans et en 37 ans de carrière, Patrick Bruel n’a rien perdu de son désir et de son besoin d’être sur scène. En fait, l’arrêt pandémique lui aura permis de réfléchir et de se rendre compte que jamais il ne quitterait la scène.
« Cette sensation de retrouver les salles, de retrouver les gens, ça m’a montré à quel point ils étaient indispensables », explique celui qui se balade sur les routes de France avec son spectacle « en acoustique » depuis septembre. « Maintenant, je sais qu’arrêter ou prendre ma retraite, ce n’est pas possible. Le fait de ne plus chanter sur scène, de ne plus faire ce que j’aime le plus, je le vivrais mal. Je me suis aperçu que je ne déciderai jamais d’arrêter. »
Ce nouveau spectacle porté par une petite équipe de 14 personnes, le chanteur triplement vacciné le décrit comme très pur et conçu de manière à présenter un Patrick Bruel à livre ouvert, comme on ne l’a jamais vu.
« Ça s’ouvre comme une fleur, explique celui qui visitera les spectateurs dans de plus petites salles qu’à l’habitude. La fin est vraiment très jolie, tout le monde est en larmes, moi aussi d’ailleurs. L’idée est de ramener les mots à ce qu’ils sont vraiment. »
L’après-pandémie
L’artiste, qui a contracté la COVID-19, « a eu peur au point de penser contacter les Urgences » et a passé cinq semaines seul chez lui pendant la pandémie, affirme que ce temps d’arrêt imposé lui a, en définitive, fait le plus grand bien. Cela lui aura permis de faire le point sur sa vie et de travailler à son prochain album dont la sortie prévue dans deux semaines a été reportée au printemps prochain « parce qu’il n’est pas tout à fait terminé ».
« Il y a un caractère d’urgence et de moments uniques qu’on ne revivra pas, dit-il. Cet épisode de nos vies nous a interpellés sur plein de choses : un retour aux valeurs essentielles, aux tâches quotidiennes, une autre écoute de la nature et des autres. Ça nous a appris beaucoup, sur notre rapport à la solitude, au silence, à la mort. C’était très concret, ça nous ramène à la fragilité de ce qu’on est et à l’urgence de se dire de belles choses. »
La comédienne Julie Perreault réalisera sa toute première fiction, intitulée L’Appel, une production originale de Club illico écrite par Luc Dionne et qui mettra en vedette une distribution cinq étoiles, composée de Magalie Lépine-Blondeau, Patrice Robitaille et Pier-Luc Funk dans les rôles principaux.
Premier festival de l’année, Santa Teresa est devenu un incontournable du printemps avec sa programmation qui laisse une belle place à la relève. Parmi les quelque 55 artistes à voir ce week-end, dont des humoristes pour la première fois, Le Journal a demandé à l’organisateur, Patrick Kearney, de cibler cinq rendez-vous à ne pas manquer.