Période des impôts: le recrutement de personnel est ardu
TVA Nouvelles
À l’approche de la période des impôts, l’Agence du revenu du Canada fait face à des défis de recrutement et peine à trouver tous les employés nécessaires.
Au Centre de données fiscales de Jonquière, à Saguenay, près de 450 travailleurs sont requis pour l’entrée et le traitement des données lors de la «saison des impôts».
«On n’est pas différent des autres entreprises. La difficulté de recrutement, elle est chez nous aussi. Comme les autres entreprises, il faut travailler un peu plus fort pour recruter de nouvelles personnes», a indiqué le directeur par intérim du Centre de données fiscales de Jonquière, Patrick Tremblay.
En décembre dernier, plus de 100 postes étaient à pourvoir. Selon le directeur, les nombreux efforts des équipes en ressources humaines ont permis d’embaucher plusieurs nouveaux fonctionnaires au cours des dernières semaines, mais des employés sont encore manquants.
«Nos personnes qui travaillent au département des ressources humaines sont en train de finaliser les appels, encore cette semaine. Je vous dirais qu’il reste essentiellement 20 à 25 postes de soir à combler», a souligné M. Tremblay, confiant de dénicher l’ensemble du personnel nécessaire dans les prochains jours.
Contrairement à d’autres types d’emploi au sein de l’Agence du revenu du Canada, il n’est pas possible pour ces postes de faire appel à des gens de l’extérieur qui seraient en télétravail. Les tâches doivent être effectuées en personne, à l’intérieur des murs du centre fiscal.
«C’est du présentiel. Il faut que [les employés] soient au bureau parce que c’est du papier. Tu ne peux pas traiter du papier en télétravail. C’est de prendre le papier et de rentrer ça dans le système informatique», a expliqué le président du Syndicat des employés de l’Impôt, Daniel Gagnon.
«À la limite, si vraiment il manque de monde, on peut toujours avoir de l’aide d’autres centres fiscaux. C’est une possibilité. Ce n’est pas ce qu’on veut parce que c’est enlever des tâches pour du monde de la région, mais si on en a vraiment besoin, ils vont sûrement aller dans cette direction-là», a ajouté M. Gagnon.
Chaque année, 4,5 millions de déclarations d’impôt sont traitées à Jonquière. De ce nombre, 450 000 sont toujours en version papier.