
Nouvelle frappe israélienne sur une école à Gaza, la Défense civile déplore au moins 90 morts
TVA Nouvelles
La Défense civile de la bande de Gaza administrée par l’organisation islamiste Hamas a affirmé samedi qu’au moins 90 personnes avaient péri dans une nouvelle frappe israélienne sur une école de la ville de Gaza, deux jours après que deux autres établissements ont été visés.
L’armée israélienne a affirmé avoir « frappé avec précision des terroristes du Hamas qui officiaient au sein d’un centre de commandement et de contrôle du Hamas placé dans l’école Al-Tabai’een ».
La frappe sur l’« école Al-Tabai’een, dans le secteur d’Al-Sahaba à Gaza-Ville », a fait « 90 morts et il y a des dizaines de blessés supplémentaires », a indiqué à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Il avait dans un premier temps fait état de 40 tués et de dizaines de blessés.
M. Bassal a décrit un « massacre atroce », évoquant des corps en feu. Selon cette source, l’école a été visée à trois reprises et hébergeait « des déplacés palestiniens ».
Jeudi, la Défense civile de Gaza avait rapporté que des frappes israéliennes sur deux écoles de Gaza-Ville avaient fait 18 morts. L’armée israélienne avait également affirmé que ces établissements abritaient des centres de commandement du Hamas.
Israël a accepté de reprendre le 15 août les discussions sur une trêve dans la bande de Gaza, où l’armée a lancé vendredi une nouvelle opération à Khan Younès, après un appel pressant des pays médiateurs face au risque d’escalade militaire au Moyen-Orient.
L’Iran, qui soutient le Hamas et d’autres groupes armés dans la région, a accusé jeudi Israël de chercher à « étendre » la guerre déclenchée le 7 octobre par l’attaque du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.
Après dix mois de guerre, l’armée israélienne continue à combattre le Hamas dans le territoire palestinien, en particulier dans des zones qu’elle avait annoncé contrôler.
L’armée a déclaré vendredi être engagée dans des combats « au sol et souterrains » dans la région de Khan Younès, la grande ville du sud du territoire réduite en ruines, où des frappes aériennes ont visé « plus de 30 cibles terroristes du Hamas ».
