Nouveau stade de baseball: un oui à certaines conditions pour Ivanhoé Cambridge
Le Journal de Montréal
La présidente du bras immobilier de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) se dit prête à contribuer au projet de construction d’un nouveau stade de baseball au centre-ville de Montréal, mais pas à n’importe quel prix.
« On n’associera certainement pas notre nom et celui de la Caisse [à ce projet], si c’est juste pour avoir cet objet-là [un stade]. Ça ne ferait pas de sens », prévient Nathalie Palladitcheff.
En marge d’une conférence du Cercle canadien de Montréal hier midi, la grande patronne d’Ivanhoé Cambridge a confirmé avoir eu des discussions avec l’équipe de promoteurs qui espèrent le retour d’une équipe professionnelle de baseball dans la métropole.
Bronfman et compagnie
« On a discuté avec l’équipe. On essaie de voir quel rôle on pourrait jouer. C’est encore préliminaire. C’est encore trop tôt pour le dire. [...] Mais on [leur] a dit que s’ils cherchaient quelqu’un et que s’ils étaient intéressés à ce l’on travaille ensemble, nous, on voulait avoir un regard sur le global [l’ensemble du projet] ».
Ce projet de stade de plusieurs centaines de millions de dollars, au Bassin Peel, est mené par Stephen Bronfman (Claridge). Il profite de l’appui d’hommes d’affaires, dont font partie entre autres Eric Boyko (Stingray), Stéphan Crétier (GardaWorld) et Mitch Garber (Cirque du Soleil).
Fitzgibbon déjà au travail
Vendredi dernier, le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, a confirmé au Journal travailler à la mise sur pied de différents scénarios de financement pour le projet.
Une annonce serait même prévue, après les élections municipales du 7 novembre, pour communiquer les détails d’une union sportive, en garde partagée, entre les villes de Montréal et de Tampa Bay.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.