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Nordiques : une simple rencontre de courtoisie pour Bettman, croit un expert
Radio-Canada
Les partisans du retour des Nordiques devraient modérer leurs attentes à l’égard de l’entretien virtuel prévu jeudi entre le commissaire de la Ligue nationale de hockey (LNH), Gary Bettman, et le ministre des Finances du Québec, Eric Girard. Selon un ancien responsable des communications du Fleurdelisé et du Canadien, rien ne permet de croire que la Vieille Capitale soit à la veille de ravoir une équipe.
Je ne m’attends à rien. Et [par rien, ce que j’entends] c’est de se faire dire par M. Bettman, éventuellement, que la Ligue nationale n’a aucun intérêt d’amener une nouvelle équipe à Québec, qu’il n’y a aucun intérêt de son expansion et que de toute façon, Québec n’est pas dans les plans ni immédiat ni à moyen terme, je pense, [de] la Ligue, a confié Bernard Brisset, jeudi, lors d’une entrevue à l’émission Tout un matin.
Celui qui a été directeur des communications des Nordiques de 1984 à 1987 et vice-président aux communications du Canadien de Montréal de 1992 à 2000 pense qu’il faut voir dans la rencontre de jeudi un simple geste de courtoisie de la part de la Ligue nationale de hockeyLNH.
« C’est de la politesse de la part de M. Bettman et de [son adjoint, Bill] Daly, de recevoir Eric Girard. »
Bernard Brisset croit que la prochaine expansion de la Ligue nationale de hockeyLNH passera par Houston, l’une des cinq plus grandes villes des États-Unis.
Et là encore, l’arrivée d’une équipe dans la métropole texane n’est pas pour demain, prévient-il. À son avis, le scénario le plus plausible serait de voir un club moribond comme les Coyotes de l'Arizona déménager à Houston.
L’ex-employé des Nordiques et du Tricolore estime que le contexte économique dans la Ligue nationale de hockeyLNH n’est pas favorable à une expansion.
La pandémie a aggravé les choses dans plusieurs équipes [...] Bettman a beau dire le contraire, mais [...] ça va mal au plan économique dans l’ensemble de la Ligue [...] Il y a une vingtaine équipes où il y a moins de spectateurs qu’il n’y en a jamais eu, observe-t-il.
C’est sans compter, poursuit Bernard Brisset, que Québec n’a pas les reins assez solides pour soutenir année après année une équipe de la Ligue nationale de hockeyLNH, et ce, même si elle est plus riche qu’elle ne l’était en 1995, lorsque les Nordiques ont plié bagage pour le Colorado.