Marie-Josée Savard n’est pas assez visible selon ses adversaires
Radio-Canada
Bruno Marchand et Jean Rousseau s’étonnent que la candidate de l’administration sortante, Marie-Josée Savard, soit aussi peu présente dans l’espace public à l’approche du scrutin du 7 novembre.
Mme Savard a pas fait d'annonce depuis jeudi passé, relève le chef de Québec forte et fière. Nous des annonces, des idées pour Québec, on en aurait encore pour un mois de campagne.
Bruno Marchand assimile l’attitude de sa rivale à celle d’un coureur qui se mettrait à marcher avant d’avoir franchi le fil d’arrivée. Par respect pour les citoyens de Québec, on va proposer des choses jusqu'à samedi, promet Bruno Marchand.
Nous, on n’abandonne pas, ce ne sont pas des sondages qui nous font changer d'idée, renchérit Jean Rousseau, chef de Démocratie Québec.
Libre à elle de rester chez elle si c'est ce qu'elle désire. Moi au contraire, je pense que les citoyens veulent en entendre davantage.
On est loin de ralentir, bien au contraire, se défend Marie-Josée Savard. Après un blitz de points de presse, d’annonces et de débats, la candidate explique qu’elle souhaite seulement aller davantage à la rencontre des résidents de la capitale.
On a annoncé plus de 240 engagements, 25 comités, 20 points de presse, on continue à faire des [mêlées de presse] comme aujourd'hui, mais d'abord et avant tout, on l'a dit, on veut être sur le terrain.