Maria Arentsen : traiter avec humanité les personnes ayant une déficience intellectuelle
Radio-Canada
Membre du premier Conseil consultatif manitobain sur les questions touchant les personnes ayant une déficience intellectuelle, la Franco-Manitobaine Maria Fernanda Arentsen dit vouloir « ramener une dose d'humanité » dans le regard qu'on porte sur ces personnes.
Huit personnes siègent à ce nouveau conseil consultatif formé par le gouvernement manitobain.
Professeure d'espagnol à l'Université de Saint-Boniface, Mme Arentsen, qui se considère comme une militante pour les questions touchant les déficiences intellectuelles, se dit honorée d'avoir été nommée à ce poste.
Elle estime que la mise sur pied de ce conseil par la province est une excellente initiative.
C'est très difficile quand on travaille dans une sphère administrative d'être en contact avec des personnes ayant une déficience intellectuelle et avec leurs familles, qui vivent les situations quotidiennes, explique-t-elle.
« C'est très important d'être près des personnes, de connaître leurs besoins, leur quotidien et où il faut investir. »
La semaine dernière, lors de l'annonce des premiers membres de ce conseil, la ministre des Familles et responsable de l’Accessibilité, Rochelle Squires, a indiqué qu'il apportera de l'expertise et de la passion et façonnera les programmes et services destinés aux Manitobains et aux Manitobaines ayant une déficience intellectuelle et à leur famille.
Maria Fernanda Arentsen a un frère qui vit avec la trisomie 21. Elle agit comme aidante naturelle auprès de lui.
Les personnes ayant une déficience intellectuelle, rappelle-t-elle, sont des gens qui ont un rapport à la vie différent de nous et qui ont leur propre compréhension du monde. Très souvent ce sont des gens très heureux et très joyeux.