Manifestation en Afghanistan contre la fermeture du secondaire aux filles
TVA Nouvelles
Une vingtaine de femmes et de filles ont manifesté samedi à Kaboul aux cris d'«ouvrez les écoles», pour protester contre la décision des talibans de fermer l'enseignement secondaire aux filles, ont constaté des journalistes de l'AFP.
«Ouvrez les écoles ! Justice, justice !» ont scandé les manifestantes, rassemblées au départ sur une place de la capitale, et dont beaucoup portaient des abayas noires et des foulards.
Plusieurs tenaient des affichettes sur lesquelles ont pouvait notamment lire: «Vous avez pris ma terre vertueuse, ne prenez pas mes efforts et mon éducation».
«Les talibans devraient ouvrir les écoles de filles parce que les femmes font partie de la société, ils ne peuvent pas opprimer les femmes d'Afghanistan», a déclaré à l'AFP Laila Basim, une manifestante.
«Même le prophète a dit dans ses paroles que tout le monde a droit à l'éducation, mais les talibans nous ont arraché ce droit», a regretté à ses côtés Nawesa, une adolescente.
Comme Ivan, 37 ans, nombre de Russes opposés au Kremlin et réfugiés en Géorgie observent avec envie les manifestations que suscite depuis des semaines dans ce pays une loi censée lutter ici aussi contre «l'influence étrangère», mais disent leur inquiétude de voir se répéter un scénario d'usure qu'ils ont vécu chez eux.
Fils d'un mineur de charbon, Lai Ching-te prêtera serment en tant que président de Taïwan lundi et il lui reviendra alors de prendre en charge les relations avec la Chine, en proie à une rupture de plus en plus profonde à mesure que Pékin accroît sa pression militaire et diplomatique sur l'île autonome.