
Malgré les tensions croissantes, Blaine Higgs ne veut pas déclencher des élections
Radio-Canada
Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, maintient son appui aux changements que son gouvernement a apportés à la politique 713, qui a été conçue pour protéger les étudiants LGBTQ+, malgré les tensions croissantes à l’Assemblée législative.
Dimanche en entrevue, Blaine Higgs a dit qu’il essaie de trouver une voie à suivre en ce qui concerne la gestion des changements, mais a reculé sur une déclaration datant du 8 juin, quand il a dit qu’il était prêt à déclencher des élections sur cette question.
« Je ne veux pas aller en élection et ce n’est pas mon intention de le faire. »
La controverse croissante à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick découle de l’examen et des changements apportés par le gouvernement à la politique 713, qui établit des normes minimales pour les écoles afin d’assurer un environnement sécuritaire, accueillant et inclusif pour les élèves LGBTQ+.
Parmi les changements qui suscitent le débat, il y a le fait que les élèves de moins de 16 ans doivent maintenant obtenir la permission de leurs parents pour que les enseignants et le personnel utilisent leurs noms et pronoms choisis.
Blaine Higgs a défendu le changement, affirmant que l’information sur un enfant ne devrait pas être cachée à ses parents.
La menace d’une élection sur cette question a été soulevée par le premier ministre après qu’il ait fait face à une rébellion de plusieurs de ses principaux ministres en réponse à l’examen des politiques.
Six ministres et deux députés d’arrière-ban ont refusé d’assister à la séance du 8 juin de l’Assemblée législative pour exprimer notre déception extrême face à un manque de processus et de transparence , ont-ils déclaré dans un communiqué.
Depuis, un des huit ministres a démissionné du cabinet de Higgs.
