Les pneus d’hiver et les employés se font rares
TVA Nouvelles
La période des changements de pneus d’hiver est entamée et les places chez les garagistes s’envolent vite, le mois d’octobre étant presque déjà complet dans certains cas.
La pénurie de main-d’œuvre se fait ainsi ressentir dans les garages.
«On fonctionne à cinq portes, deux gars par portes et on roule environ de 100 à 125 voitures par jour. Cette année, on va essayer de fonctionner à trois ou quatre portes. On va couper probablement 25 à 30 % de notre capacité à servir les clients», a indiqué le directeur de chez Pneus R. Guay, Potvin le Groupe, Patrice Tremblay.
«J’ai réussi à trouver une personne, mais c’est un peu comme une surenchère entre tous les garages. On se les vole tous entre nous alors on fait avec ce qu’on a», a ajouté le propriétaire du Garage Jean-Pierre Tremblay, Pierre-Luc Tremblay.
L’approvisionnement est l’autre problématique, les fournisseurs parvenant à fabriquer les pneus, mais pas à les exporter faute de transporteur.
«Beaucoup de manufacturiers ne seront pas en mesure de nous livrer ce qu’on a commandé pour cet automne, donc ce qui arrive pour le consommateur, c’est qu’il ne pourra pas avoir le produit spécifique qu’il cherche, mais on pourra l’accommoder», a expliqué M. Tremblay.
Certaines commandes ne seront alors honorées qu’à 30 %.
Lorsqu’il s’agit de modèles plus rares ou luxueux, il faut s’y prendre à l’avance et les garagistes conseillent donc de prendre rendez-vous le plus tôt possible.
Ils tiennent aussi à rappeler que les pneus d’hiver ne seront pas plus endommagés s’ils sont posés un peu plus tôt alors qu’il fait déjà plus frais.
Des agriculteurs au bout du rouleau n’en peuvent plus des caprices de la météo, de l’explosion des taux d’intérêt et du prix élevé du transport, qui les empêchent de pouvoir se battre à armes égales contre les légumes moins chers du Mexique en magasin, révèle un sondage explosif obtenu par Le Journal.
Les propriétaires du manufacturier de portes de garage Garaga se portent acquéreurs du Groupe Novatech, sur la Rive-Sud de Montréal, dans le cadre d’une transaction majeure impliquant Investissement Québec et le Fonds FTQ. À terme, la famille Gendreau, de Saint-Georges en Beauce, dirigera un empire de 1 milliard de ventes annuelles.