Les Maple Leafs en mission contre le Lightning avec l’avantage de la glace
Radio-Canada
Humiliés la veille par le Lightning de Tampa Bay, les Maple Leafs de Toronto n'en ont pas fait de cas à leur retour à leur complexe d'entraînement lundi, préférant rappeler que leurs chances sont toujours bien réelles de gagner leur série maintenant égale 2-2.
Pour moi, ça n'a pas d'importance comment on a perdu hier soir. On a perdu, c'est tout. Maintenant, on doit passer l'éponge et aller de l'avant. Et jusqu'ici, nous avons toujours bien répondu après une défaite, a dit l'entraîneur-chef Sheldon Keefe.
Nous ne sommes pas ébranlés par la soirée d'hier, a-t-il pris soin de souligner en cours de point de presse.
Les Torontois ont subi une correction de 7-3 aux mains d'une équipe qu'ils avaient eux-mêmes battue de façon convaincante deux jours plus tôt. D'ailleurs, l'étrangeté de la série – où chaque équipe domine l'autre à tour de rôle sans qu'aucune n'enchaîne deux bons matchs – n'a pas échappé aux joueurs.
C'est étrange, c'est certain. Je ne pense pas qu'on ait vu d'autres séries comme ça, a reconnu le défenseur Morgan Rielly.
En tant que groupe, je pense qu'on a quand même fait de bonnes choses ces derniers matchs. On ne s'inquiète pas trop du résultat des quatre derniers duels ou même de l'écart de buts, a-t-il dit.
L'important, a-t-il surtout précisé, c'est que la série est égale après quatre matchs et les Maple Leafs auront l'avantage de la glace pour la suite des choses.
Les Maple Leafs ont conclu la saison avec cinq points de plus que le Lightning au classement, ce qui leur a permis d'entamer leur série à domicile la semaine dernière. Toronto étant l'équipe la mieux classée, elle pourra aussi compter sur l'appui de ses partisans lors des matchs 5 et 7 puisqu'elle accueillera Tampa.
Mais l'avantage de la glace ne se traduit pas que par le lieu des matchs. Sur le plan stratégique, l'équipe locale a aussi droit au dernier changement, c'est-à-dire qu'elle peut envoyer ses joueurs dans la mêlée en dernier et donc s'ajuster aux effectifs déployés par ses adversaires alors qu'ils ne peuvent pas réagir.
