Les homicides liés à la santé mentale ont doublé à Toronto, selon la police
Radio-Canada
La police de Toronto a identifié un lien avec la santé mentale des assaillants dans « plus de 30 % » des fusillades mortelles qui ont eu lieu cette année dans la Ville Reine.
Il s’agit d’une augmentation franchement spectaculaire, qui pourrait très bien être le produit de la pandémie, a souligné le chef du Service de police de Toronto (SPT), James Ramer, lors d’une conférence de presse vendredi matin.
Cette proportion en 2019 était plutôt de 15 ou 16 %.
Ces événements sont difficiles à prévenir, difficiles à prévoir, difficiles à analyser, a-t-il ajouté. Je pense que c'est pourquoi nous constatons une augmentation cette année.
La conférence de presse a été tenue pour faire le point sur les enquêtes pour homicides. Onze des 74 meurtres par balle survenus cette année ont eu lieu le mois dernier, sans qu’aucune preuve ne montre qu'ils soient liés de quelconque manière, selon l’inspecteur Hank Idsinga.
C’est le même nombre qu’en septembre, tandis que juillet détient le sinistre record cette année avec 12.
Le nombre total de fusillades, mortelles ou non, depuis janvier à Toronto est quant à lui en baisse de 17 % par rapport à 2020 à pareille date, a déclaré le chef adjoint du SPTService de police de Toronto, Myron Demkiw. Il espère que l'année 2021 se soldera par une diminution de 20 % des fusillades par rapport à l'an dernier.
Nous savons que ces chiffres ne reflètent pas l'impact qu’une fusillade a sur les êtres chers et les communautés dans lesquelles elles se sont produites.
Près de trois quarts (73 %) des meurtres ont été élucidés, et la police compte sur toute information venant du public pour tenter de résoudre le reste.