Les cotisations au Régime de pensions du Canada augmenteront de nouveau en 2022
Radio-Canada
Le 1er janvier sera le jour de la marmotte pour tous ceux qui cotisent au Régime de pensions du Canada (RPC). Comme l'année dernière, les cotisations augmentent à nouveau plus que prévu initialement. La raison est encore une fois liée aux impacts uniques de la pandémie sur le marché du travail. Voici un aperçu de la situation.
L'augmentation fait partie d'un plan pluriannuel approuvé par les provinces et le gouvernement fédéral, il y a cinq ans, pour accroître les prestations de retraite par le biais du régime public en augmentant les cotisations au fil du temps. Les hausses ont commencé en 2019.
Une note du cabinet KPMG en novembre indiquait que les cotisations maximales des employeurs et des employés atteindraient 3499 $ chacune en 2022, une augmentation par rapport aux 3166 $ cette année. Pour les cotisations des travailleurs autonomes, le montant maximal sera de 6999 $ contre 6332 $.
Le régime de retraite exige que les cotisations et le plafond des revenus assujettis à ces cotisations montent parallèlement.
Pour l'année prochaine, le plafond des gains, connu sous le nom de maximum des gains annuels ouvrant droit à pension (MGAP), était censé être de 63 700 $, une augmentation de 2100 $ par rapport au plafond de 2021. Mais le montant réel sera plus élevé à 64 900 $, soit une augmentation de 5,3 %, la plus importante en trois décennies.
La raison est due aux effets persistants de la pandémie sur le marché du travail.
La formule de calcul de la limite de revenus examine ce que les gens gagnent en moyenne chaque semaine et compare les changements entre les périodes de 12 mois qui se terminent le 30 juin.
Ce qui s'est passé pendant la pandémie, c'est que les gains hebdomadaires moyens ont bondi parce qu'il y a moins de personnes travaillant dans des emplois moins bien rémunérés. Sans eux, l'augmentation moyenne semble plus spectaculaire qu'elle ne l'est en réalité.
Le chef conservateur Erin O'Toole avait appelé le gouvernement fédéral à repousser le bond de cette année, affirmant que ce n'était pas le bon moment pour une autre augmentation des primes, l'inflation faisant grimper le coût de la vie pour les consommateurs et de nombreuses petites entreprises essayant toujours de récupérer leurs revenus.