
Les chiffres démontrent que Juraj Slafkovsky joue moins bien qu'en première moitié de saison l'an dernier
Le Journal de Montréal
Est-ce que le match face aux Blue Jackets de Columbus, mercredi, signifiera enfin le réveil de Juraj Slafkovsky? Tout le monde l’espère, puisque son jeu depuis le début de la saison est pire qu’à pareille date l’an dernier, lorsqu’il avait connu un début plus que difficile avant sa grande éclosion, selon les données fournies par Sportlogiq.
• À lire aussi: «C’était assurément un wake-up call» - Juraj Slafkovsky
Il ne fait aucun doute qu’avec un but et une passe mercredi, une tonne de pression est tombée de sur les épaules du grand no 20. Le sourire qu’il affichait après avoir inscrit son deuxième but de la saison et qu’il a gardé jusqu’au moment de répondre aux questions des journalistes dans le vestiaire de l’équipe en témoigne.
«Il y avait beaucoup de constance dans son jeu ce soir», a assuré Martin St-Louis après la rencontre, en parlant de Slafkovsky.
C’est positif à entendre, puisque son jeu n’avait rien de glorieux depuis le début de l’année.
Mais, si vous regardez les matchs, vous savez que Juraj Slafkovsky n’a rien du joueur dominant de la deuxième moitié de la saison dernière.
Les partisans le disent, les journalistes le disent, Slafkovsky lui-même l’a reconnu à plusieurs reprises et Martin St-Louis a même sévi, allant jusqu’à le clouer au banc face à ces mêmes Blue Jackets la semaine dernière, avant de le reléguer au sein du quatrième trio de l’équipe, mardi soir, contre le club de hockey de l’Utah.
«Ce n’est pas juste de travailler fort, c’est faire ce que la game te demande. Des fois, c’est travailler fort et des fois, c’est prendre les bonnes décisions. Ça en prend plus», expliquait Martin St-Louis au terme de l’entraînement de lundi, en parlant également d’un autre qui connaît un début de saison pour le moins modeste, Kirby Dach.
On a quand même demandé à nos amis de Sportlogiq de nous le démontrer, sur papier, avec des chiffres concrets.
