Les belles années des clubs vidéo
Radio-Canada
Avez-vous déjà fréquenté les clubs vidéo? Nos archives nous rappellent l’époque florissante de ces commerces où l’on pouvait flâner longuement pour se choisir un film à écouter chez soi.
« En dépit de la mauvaise conjoncture économique, il y a au moins un secteur qui progresse rapidement : celui de la vidéocassette. »
Au début des années 80, les clubs vidéo poussent comme des champignons au Québec. À Montréal, on compte une vingtaine de magasins de ce genre où l’on peut s’abonner pour louer des cassettes de films.
Au bulletin de nouvelles Ce soir du 9 décembre 1982, le journaliste Jean-François Lamarche s’intéresse à cette nouvelle forme de divertissement à apporter la maison.
Ce ne sont plus les cassettes vierges qui intéressent les propriétaires de magnétoscopes, comme l'explique le propriétaire du club Astro-vidéo dans ce reportage.
Les ventes des magasins de vidéocassettes augmentent de 200 à 300 % chaque année, et elles convergent vers la location de films.
Plus le film est récent, plus il a la faveur des amateurs de vidéos, explique le journaliste Jean-François Lamarche.
Pour le membre d’un club vidéo, louer un film revient à 2 $ par soir. Auparavant, il aura toutefois dû se procurer un magnétoscope pour environ 900 $.
Considérant qu’un film sur vidéocassette se détaille 80 $, il est beaucoup plus avantageux de le louer plusieurs fois que de l’acheter.