Le Syndicat du personnel infirmier dénonce «les mensonges» d’Héma-Québec
TVA Nouvelles
Le Syndicat du personnel infirmier d’Héma-Québec s’est dit scandalisé par «les propos mensongers» de l’employeur qui a réagi à la journée de grève observée mercredi dans la région métropolitaine.
Les infirmières, infirmières auxiliaires, conseillères et techniciennes ont recouru au débrayage pour dénoncer le manque d’ouverture de la partie patronale dans les négociations qui piétinent encore au sujet de la question salariale.
En effet, alors que la convention collective a échu depuis le 31 mars 2019, les négociations entamées en septembre 2020 ont peu progressé, en dépit de la désignation d’un conciliateur le 20 janvier dernier.
Réagissant à la grève du syndicat, Héma-Québec a fait savoir plus tôt en journée que les rencontres de négociation se poursuivaient «en mode actif» et que des offres comparables à celles du réseau de la santé ont été refusées par le syndicat.
Piqué au vif, le syndicat affilié à la Fédération de la santé du Québec (FSQ-CSQ) dénonce «les faussetés» propagées par Héma-Québec en réfutant les assertions de l’employeur au sujet des négociations en mode accéléré et des offres salariales.
«Il est faux de prétendre, comme le fait l'employeur, que les syndiquées représentées par le SPI-CSQ ont reçu des offres comparables à celles du réseau de la santé ou même à celles des infirmières de Québec», a indiqué le syndicat.
«La campagne de désinformation à laquelle il s'adonne à l'endroit de ses travailleurs est simplement déshonorante», a dénoncé par voie de communiqué Nancy Landry, présidente du SPI-CSQ, qui demande à l’employeur de «négocier de bonne foi».
En plus des « trappes à tickets » et des zones scolaires, les policiers et les agents de la Ville de Québec remettent des contraventions aux piétons, aux cyclistes et aux automobilistes ailleurs en ville. Voici quelques données marquantes concernant les infractions qui ont été commises sur le territoire de Québec entre 2021 et 2023