Le projet de parc urbain national d’Halifax se rapproche d’une réalité
Radio-Canada
Halifax est sur le point d'obtenir le deuxième parc urbain national du pays, mais la pression continue du développement dans la région préoccupe les partisans.
Le gouvernement fédéral a partagé les détails d'un investissement de plus de 2,1 millions $ de Parcs Canada pour la phase de planification à Blue Mountain-Birch Cove Lakes
J'ai l'impression que la boule de neige a atteint le sommet de la colline et qu'elle prend maintenant de l'ampleur de l'autre côté, explique Mary Ann McGrath, présidente des Amis de Blue Mountain-Birch Cove Lakes.
Les fonds, qui vont surtout à la Municipalité régionale d'Halifax à la province et au Fonds de la nature de la Nouvelle-Écosse, seront utilisés pour étudier les espèces en péril, pour des consultations publiques et la conception de sentiers, de points d'accès et de limites de parc.
Mary Ann McGrath et l’association font pression pour que la région de Blue Mountain devienne un parc depuis des années, et Halifax a commencé à planifier la transformation de la région en parc régional lorsque le processus national a été lancé.
Plus Halifax se développe rapidement, plus elle a besoin d'espace pour la paix et la tranquillité, indique Mary Ann McGrath. Je pense que c'est un cadeau incroyable à offrir à la ville d'Halifax et à la province de la Nouvelle-Écosse.
La zone du parc urbain national proposé à Halifax comprend 2304 hectares centrés autour de la zone sauvage de Blue Mountain et des terres gérées par la ville et le Fonds de la nature. Des représentants Mi'kmaq de Kwilmu'kw Maw-klusuaqn (KMK) et de la Première Nation Sipekne'katik font également partie du processus de planification.
Bien que Mary Ann McGrath est contente de voir les choses avancer, elle souhaiterait agrandir la zone prévue pour le parc.
Il y a un grand terrain privé voisin, qu'elle et d'autres voudraient voir protégé. Il s'agit de 390 hectares appartenant au groupe Annapolis. Ce groupe poursuit Halifax devant les tribunaux parce que la Municipalité régionale refuse d'approuver la construction de projet immobilier sur leurs terres depuis des années.