Le PLQ veut reconquérir Québec
Radio-Canada
Les libéraux provinciaux partent à la reconquête de Québec. Évincé de la capitale nationale et de sa région en 2018, le PLQ promet de batailler ferme pour remettre du rouge sur la carte électorale, où seulement deux élus solidaires ont émergé du raz-de-marée caquiste, il y a trois ans.
Le congrès du PLQ se déroule cette fin de semaine au centre des congrès de Québec, à un jet de pierre d’un parlement où le parti a connu de meilleurs jours.
Au lendemain de la dernière élection générale, un seul élu libéral avait résisté à la déferlante de la CAQ. Sébastien Proulx, choisi par les électeurs de Jean-Talon en 2018, avait abandonné son poste moins d’un an plus tard.
Sa successeure, Gertrude Bourdon, avait tenté de conserver le siège libéral laissé vacant par l’ancien ministre. Joëlle Boutin lui avait fait mordre la poussière, ajoutant une circonscription au tableau de chasse caquiste.
L’an prochain, le PLQ a l’intention de reconquérir un fief où il contrôlait 6 des 7 circonscriptions qui composent Québec et ses environs, en 2014.
Québec a toujours été, pour nous, un endroit important, a souligné la cheffe libérale Dominique Anglade. On a l'intention de livrer bataille à Québec.
La région compte aujourd’hui trois ministres : Éric Caire dans La Peltrie, Jonatan Julien dans Charlesbourg et Geneviève Guilbault dans Louis-Hébert.
Autrefois, sous le règne libéral, la capitale nationale avait aussi une place de choix à la table ministérielle. François Blais, Sam Hamad, Yves Bolduc et Sébastien Proulx ont tous obtenu des limousines pendant leur passage sur les banquettes libérales de l’Assemblée nationale.
Dominique Anglade n’a pas voulu spécifier qui pourrait porter les couleurs de son parti l’an prochain dans la région. Gertrude Bourdon, après deux défaites, avait laissé entendre qu'elle pourrait demander la confiance des électeurs une troisième fois.