Le patron de La Cage souhaite que le Québec « apprenne à vivre » avec la COVID-19
Radio-Canada
Le président et chef de la direction de La Cage - Brasserie Sportive et du Groupe Sportscene, Jean Bédard, aimerait que le Québec « apprenne à vivre » avec la COVID-19, même si la pandémie n’a pas trop affecté ses plans.
Je dirais que sur le plan financier, ce n’est pas nécessairement notre préoccupation, les programmes sont en place et ont bien fonctionné lors des trois premiers confinements, a déclaré M. Bédard en entrevue à Zone économie, mercredi.
Plus de 40 % des restaurants du Canada ont déclaré une baisse de revenus de 40 % ou plus en 2021 par rapport à 2020, mais La Cage et son exploitant Sportscene s’en sont tirés de façon respectable, de l’aveu de l’homme d’affaires.
Ce qui est très, très difficile en ce moment, c’est la situation de nos employés, déplore-t-il, en faisant référence à la fermeture des restaurants au Québec depuis le 31 décembre.
Il va falloir qu’on apprenne à vivre avec ce virus-là, martèle-t-il. On souhaite avoir des nouvelles positives pour l’industrie très prochainement.
De son côté, l’industrie de la restauration doit s’habituer aux mesures sanitaires, comme le passeport vaccinal et les masques, dit-il.
En attendant, M. Bédard et son équipe poursuivent leur plan d'affaires, incluant la privatisation du Groupe Sportscene, l’ouverture de nouveaux restaurants et le développement de produits vendus en épicerie.
La vaste majorité des actionnaires ont récemment appuyé une transaction en vue de privatiser le Groupe Sportscene évaluée à 51,25 millions de dollars. La contribution est de 7,25 $ par action, une prime d’environ 84 % par rapport au cours de clôture du 18 novembre 2021.
Je pense que l’offre qui a été faite à nos actionnaires est très bonne, soutient M. Bédard. Il était de plus en plus complexe, selon lui, d’exploiter une société cotée en bourse, et nous, on ne se servait pas de ce levier-là comme entreprise, on avait à peu près juste les inconvénients et moins les avantages.