Le NPD réclame que les 12 ans et plus soient admissibles à une dose de rappel
Radio-Canada
Le chef de l’opposition officielle de la Saskatchewan, Ryan Meili, demande au gouvernement provincial d'élargir l’accès des doses de rappel aux personnes âgées de 12 ans et plus qui ont reçu leur deuxième dose il y a au moins 5 mois.
Selon le Nouveau Parti démocratique, cela permettrait de protéger la population d’une augmentation prévue du nombre de cas de COVID-19 en raison de la présence du variant Omicron dans la province.
Ryan Meili appuie ses propos sur un rapport effectué au Royaume-Uni sur l’efficacité des vaccins. Selon cette étude, deux doses de vaccin à ARN messager offrent une protection moins efficace contre le variant Omicron que le variant Delta.
Le rapport souligne que la troisième dose offre une protection de 70 % à 75 % contre une infection légère de la maladie. L’étude confirme une transmission communautaire du variant Omicron et un taux plus élevé de réinfections et d’éclosions dans les ménages comparativement au variant Delta.
« Si nous avons des doses de vaccin disponibles puis des personnes prêtes à les recevoir, faisons en sorte que les choses bougent aussi vite que possible. »
Le médecin hygiéniste en chef de la Saskatchewan, Saqib Shahab, a déclaré que la dose de rappel sera élargie aux personnes de moins de 50 ans au début de l’année 2022. Il ajoute que le gouvernement devra décider si les troisièmes doses seront éventuellement une exigence pour la preuve de vaccination.
En vue de la période des Fêtes, l’opposition demande à la province d’établir un plan en vue d’une augmentation du nombre de cas et de fournir des directives claires concernant les rassemblements de Noël.
Selon les dernières données fédérales, le nombre de cas de coronavirus pourrait atteindre un seuil de 12 000 infections par jour à l’échelle nationale dès janvier.
L’administratrice en chef de la santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam, s’attend à une augmentation rapide du nombre de cas dans les prochains jours.