Le marché immobilier très actif à Trois-Rivières
TVA Nouvelles
Le marché immobilier poursuit sa forte croissance à Trois-Rivières, où les propriétés à vendre sont plus rares et les acheteurs voraces. Cet essor déclenché par la pandémie de COVID-19 se reflète dans le nouveau rôle d'évaluation foncière.
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«Il y a des gens qui font des offres d’achat à l’aveuglette sans visiter les propriétés, sans inspecter, sans certification de localisation. On ne dira jamais assez l’importance de l’inspection! Valider que vous avez les bonnes valeurs, valider avec vos institutions financières et n'hésiter jamais à communiquer avec votre conseiller juridique, notaire, avocat», a commenté la notaire Cassy Bernier, jeudi, à la caméra de TVA Nouvelles.
On observe également que plusieurs aînés retardent la vente de leur maison et leur déménagement en résidence privée. La pandémie, les éclosions et les nombreuses restrictions dans les RPA ont semé un vent d'inquiétude et de prudence pour cette clientèle.
«Ces propriétés-là qui datent des années 70-80 normalement trouvent preneur chez un jeune couple qui vient s'installer et renouveler le quartier. Mais ce phénomène-là est beaucoup retardé parce que les gens changent d'avis et ont décidé de reporter à plus tard leur place dans les RPA», a commenté Sonya Auclair, directrice de l’Évaluation à la Ville de Trois-Rivières.
Il est de plus en plus difficile pour un jeune couple d'accéder à la propriété avec cette surenchère et en raison de la rareté des maisons à vendre. Or, le phénomène risque de s'accentuer.
À Trois-Rivières, le parc immobilier a maintenant une valeur de 14,6 milliards $. Il s’agit d’une hausse de 8,5 %.
À Saint-Damase, en Montérégie, un robot passe des journées entières à trier des pilons de poulet pour les placer dans des barquettes de styromousse, et il n’est pas seul: il y a maintenant une cinquantaine de robots qui découpent les carcasses de porc et de volaille dans les différentes usines d’Olymel.