
Le K2: un deuxième ami perdu pour l’alpiniste François-Guy Thivierge
Le Journal de Montréal
En 2018, l’alpiniste François-Guy Thivierge avait mal encaissé le décès de Serge Dessureault au K2. Voilà qu’il maudit encore davantage la montagne qui lui a cruellement volé un deuxième ami en Richard Cartier.
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« Je l’ai connu en 1980 et il est devenu mon ami. À cette époque, le milieu de l’alpinisme était très petit, nous étions peu nombreux au Québec à grimper.
« En apprenant la nouvelle, ça m’a assommé bien raide. Je suis abasourdi de ça », a-t-il confié au Journal lorsque joint au Pérou, où il vient de compléter l’ascension de l’Alpamayo.
Thivierge est au cœur, depuis plusieurs mois, d’un grand projet de gravir 55 montagnes en 55 mois pour souligner ses 55 ans.
Il n’a jamais été question qu’il inclue la « montagne sauvage » dans sa liste et encore moins avec la nouvelle troublante qui l’affecte.
« Le K2, je ne l’aime pas, ça ne m’attire pas. C’est un accident qui est arrivé à un gars hyper compétent, qui savait ce qu’il faisait. Le K2 a emporté deux de mes amis. Cette montagne ne sera jamais sur ma liste », a-t-il pesté.
Une ascension «pure»
Selon l’alpiniste aguerri qui compte à son palmarès plus de 200 montagnes et plus de 3000 ascensions, le K2 est un endroit extrêmement dangereux en grande partie parce que les équipements sur place sont inadéquats.
