
Le fisc aux trousses de la fille de l’UQAM et influenceuse Hélène Boudreau
Le Journal de Montréal
Le fisc est aux trousses de l’influenceuse Hélène Boudreau, aussi surnommée la fille de l’UQAM, qui aurait omis de fournir plusieurs documents à l’appui de ses récentes déclarations d’impôt.
La star du X québécoise, très active sur les réseaux sociaux et dont la popularité n’est plus à prouver, a indiqué être actuellement en discussion avec Revenu Canada et Revenu Québec, pour leur fournir des précisions sur ses déclarations d’impôt passées.
Les autorités fiscales lui auraient notamment demandé des pièces justificatives à l’appui de certaines dépenses qui lui auraient permis de faire baisser ses revenus.
«Je suis en train de parler avec [des représentants des] impôts, [ils] ont besoin d’une preuve [pour justifier que j’ai eu des pertes qui ont fait baisser mes revenus]», explique-t-elle.
Elle dit cependant être convaincue d’en arriver avec une entente avec le fisc. «J’ai toutes les preuves, j’ai des contrats, j’ai beaucoup d’affaires», a-t-elle dit.
En entrevue, le nouveau gérant d’Hélène Boudreau, Romain Gagnon, dit être intervenu dans le dossier de la femme d’affaires après avoir constaté que le fisc montrait les crocs l’an dernier. Il a indiqué que Boudreau avait été extrêmement mal conseillée dans le passé.
«Quand je suis arrivé dans le décor, Revenu Québec avait déjà fait une saisie avant jugement sur un [montant qu’elle était en attente de recevoir d’une compagnie québécoise]. Revenu Canada menaçait aussi de saisir», explique-t-il.
Il a indiqué que la plupart des revenus de l’influenceuse provenaient de l’étranger, entre autres de la plateforme Only Fans.
Par exemple, la rutilante Lamborghini qu’elle s’était vantée d’avoir achetée en 2022, quelqu’un lui avait fait croire qu’elle ne pouvait pas l’avoir à son nom, fait-il valoir. Le propriétaire sur papier lui aurait laissé la voiture quelques mois, avant de la reprendre. «Elle a tout perdu dans ça», dit-il.
