Le «pick-up» électrique saura-t-il convaincre les sceptiques?
TVA Nouvelles
Les camionnettes ont la cote au Québec, si bien qu’elles représentent 20% des ventes de voitures cette année dans la province, malgré la hausse du prix de l’essence qui ne semble pas fléchir.
Les acheteurs l’aiment pour son allure, son confort, mais surtout pour son utilité pour qu’ils puissent remorquer leurs roulottes, bateaux, ski-doos et VTT.
Mais pourquoi sont-elles toujours aussi populaires?
«Ce qu'on a compris de nos clients, même lorsque l'essence explose, ce que les gens nous disent, c'est que, normalement, on a un pick-up, on a un VUS, puis on a une auto. Donc, on prend un petit peu plus l'auto, puis le VUS, mais on se gâte avec le ''pick-up''», explique Denis Leclerc de chez ALBI le géant.
Et même s’il faut être patient par les temps qui courent pour en obtenir une, l’attente en vaut la chandelle.
«Habituellement, les gens qui achetaient des camions aimaient beaucoup les commander parce qu'il y a beaucoup de façons, il y a beaucoup de groupes d'options qu'on peut raffiner. Donc, les acheteurs sont habitués à commander pendant trois ou quatre mois. Maintenant, pour un camion standard, ça peut aller de quatre à six mois, donc on ajoute deux ou trois mois», précise M. Leclerc.
Si la mise en marché des camionnettes électriques se fera probablement en 2022, Denis Leclerc est convaincu que les clients seront au rendez-vous.
«C'est certain! Le camion, ce n'est pas compliqué: c'est le ''look'', c'est un petit peu plus haut. Aussitôt qu'il y a un gars ou deux de construction qui vont dire: "Ca tire, ça fait tout", automatiquement, tout le monde va avoir un ''pick-up'' électrique», croit-il.
Et les principaux intéressés ne cachent pas leur curiosité.
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