La vente des Sénateurs n’est pas seulement une question d’argent, selon des experts
Radio-Canada
La journée de lundi est la dernière pour soumettre une offre afin d'acheter l'équipe de hockey des Sénateurs d’Ottawa. Les candidats en lice s'efforcent de prendre l’avantage sur leurs rivaux. De son côté, le premier propriétaire de l’équipe assure que la course est désormais ouverte à tous.
Le groupe de Bruce Firestone a acheté les Sénateurs, il y a 33 ans, en tant que franchise d’expansion au coût de 50 millions de dollars. Selon ses estimations, le prix de vente pourrait atteindre maintenant un milliard de dollars.
Il y aurait six offres déposées, selon lui, mais ce n’est pas seulement une question d’argent. Si vous comprenez la psychologie des milliardaires, vous verrez qu'ils n'aiment pas perdre et qu'ils n'aiment pas qu'on leur fasse de l'ombre. Leur instinct de compétition est en éveil. Ils détestent perdre, a expliqué Bruce Firestone.
Avant même que le processus de vente soit officialisé, le nom de l’acteur Ryan Reynolds était déjà au cœur des discussions et des passions. On a cependant appris, la semaine dernière, que Ryan Reynolds et le groupe Remington, unis dans une candidature pour racheter l'équipe, se retireraient de la course pour faire l’acquisition des Sénateurs d’Ottawa.
Au cours des dernières semaines, le rappeur américain Snoop Dogg s’est joint à une offre et le chanteur canadien The Weeknd aurait fait de même, selon Postmedia. Divers milliardaires et magnats de l’immobilier sont également de la partie.
En fin de compte, il est peu probable qu'un propriétaire potentiel obtienne l'équipe sans le feu vert du commissaire de la Ligue nationale de hockey (LNH), Gary Bettman, qui tient une carte de pointage pour classer les offres, selon Firestone.
Il ne se passe pratiquement rien dans la LNH sans que M. Bettman ne soit d'accord, a dit l’ancien propriétaire.
Selon lui, le tableau de bord de Gary Bettman classera les offres en fonction de la profondeur financière des candidatures, de leur sens des affaires et de leurs capacités immobilières, mais aussi de mesures moins tangibles telles que la confiance, la réputation et l’attrait des célébrités.
Il cherchera quelqu'un qui ne mettra pas la ligue nationale dans l'embarras.