La police de l'eau à l'affût
TVA Nouvelles
Chaque jour, Damon Ayala sillonne les rues de Los Angeles en scrutant trottoirs et caniveaux. À la moindre flaque, il est en arrêt: «Ce n'est pas une situation critique mais ça peut être une fuite dans le système d'irrigation.»
Ce spécialiste travaille pour l'Agence de l'eau de la ville, qui reçoit chaque mois des centaines de signalements faisant état de gaspillage d'eau alors que la Californie, et la majeure partie de l'ouest des États-Unis subit depuis des années une sécheresse chronique.
Pour les scientifiques, il ne fait pas de doute que ce phénomène, déjà constaté par le passé dans la région, est encore aggravé par le changement climatique induit par les activités humaines.
De nombreux réservoirs et cours d'eau ayant déjà atteint leurs plus bas niveaux historiques au début de l'été, les autorités ont mis en place des restrictions d'eau à Los Angeles. Les jardins ne peuvent ainsi être arrosés que deux fois dans la semaine, aux heures fraîches uniquement et jamais plus de quinze minutes.
«Par exemple, ici il y a des traces d'irrigation», tranche M. Ayala, en pointant du doigt une flaque formée sur le trottoir peu après 10h du matin.
L'expert note soigneusement l'adresse du logement soupçonné d'avoir enfreint les règles, qui risque d'avoir prochainement de ses nouvelles.
En vertu du plan de restriction d'eau mis en oeuvre à Los Angeles, la première infraction constatée ne se traduit que par un avertissement sans frais.
La police du Guatemala a transféré dimanche les 225 membres du redoutable gang Barrio 18 qui avaient totalement pris le contrôle de la prison «El Infiernito», où ils élevaient des poules et des crocodiles et disposaient d'un «centre d'appel» pour pratiquer des extorsions et ordonner des crimes à l'extérieur.