La mise à jour économique fait réagir en Abitibi-Témiscamingue
Radio-Canada
Près de 500 de ces logements seraient réservés aux personnes en situation d’itinérance.
Sébastien D’Astous, président de la Conférence des préfets de l’Abitibi-Témiscamingue et maire d’Amos, estime qu'il en faudra sans doute davantage.
À Amos, l'Accueil est en potentielle rupture de services parce qu'on manque de récurrence de budget afin de pouvoir engager des intervenants, souligne-t-il. Alors, c'est sûr que s'il y a de l'argent, il va falloir être vifs pour aller chercher l'argent dans les programmes. Et je pense qu'il va en manquer; ce sont donc les gens les plus structurés qui auront l'argent, avance M. D'Astous.
Celui-ci ajoute néanmoins que tout apport en logement est un plus pour la région.
Si les gens ont de la diffculté à se loger, c'est un frein pour une région comme l'Abitibi-Témiscamingue, qui a un plein potentiel. Le taux de chômage est à son plus bas. Par contre, c'est bien beau faire des logements, mais il faut aussi que les travailleurs viennent les habiter, raconte-t-il.
Je crois que le logement social est quelque chose d'intéressant. Loger des gens pour qu'ils puissent travailler chez nous va améliorer notre capacité d'accueil afin de pouvoir développer l'économie de notre région, affirme Sébastien D'Astous.