La grève des chauffeurs d’autobus se poursuit dans la région de Sea-to-Sky
Radio-Canada
Les autobus de la région de Sea-to-Sky, à Whistler, Squamish et Pemberton, demeurent immobiles. Malgré une grève des travailleurs et travailleuses des transports en commun qui perdure depuis le 25 janvier, les parties ne parviennent à aucune entente.
Roland Schultz est l’un des chauffeurs d’autobus pour BC Transit qui manifestent pour de meilleures conditions de travail et un salaire comparable à celui de ses collègues qui travaillent dans la région du grand Victoria ou de la vallée du Fraser.
Dans un de mes quarts de travail cette année, j'ai conduit neuf heures et il a neigé 45 cm. Dans les villes, après 10 cm, les chauffeurs arrêtent de conduire. C'est un exemple qui démontre que nous avons différents défis, mais que nous faisons le même travail, illustre-t-il.
Il n’arrive pas à comprendre pourquoi les négociations sont si compliquées et espère voir le conflit se résoudre bientôt puisque la grève est difficile pour plusieurs.
La majorité des personnes ici n'ont jamais fait la grève et être en grève ce n'est pas facile. Je ne suis pas payé et je ne peux pas faire d’économies, explique-t-il.
Le ministre du Travail, Harry Bains, a indiqué dans une déclaration vendredi que son ministère surveille de près la grève actuelle considérant l’importance des services que ces parties offrent à la population du corridor Sea-to-Sky.
Nous avons confiance que les parties arriveront à résoudre leurs différends en retournant à la table des négociations aussi rapidement que possible. Notre gouvernement soutient entièrement le processus de négociation et il est important de ne pas interférer, écrit-il.
Le ministère confirme également que chacune des parties en cause a rencontré un médiateur qui a été mandaté par la Commission des relations au travail.
Le député de la circonscription de West-Vancouver-Sea-to-Sky, Jordan Sturdy, affirme recevoir beaucoup de messages de citoyens touchés par la perturbation du transport en commun dans la région.