La Fonderie Horne écarte l’idée de zone tampon « pour le moment »
Radio-Canada
Le déplacement de dizaines de familles vivant près de la Fonderie Horne n'est plus une option envisagée par Glencore, en tout cas pour l'instant. L'idée controversée était défendue par la santé publique de l'Abitibi-Témiscamingue, mais la Ville de Rouyn-Noranda s'y est montrée réfractaire.
Cette idée a été mise de côté, annonce la porte-parole de Glencore, Cindy Caouette. Mais elle précise pour le moment.
« Nous travaillons actuellement à réduire les émissions à la source, dans notre usine. Notre objectif à l’heure actuelle n’est pas d’agrandir notre zone de transition. »
Deux rangées de maisons les plus près de l'usine ont déjà été acquises par l'entreprise et détruites, au nord du quartier Notre-Dame. Il s'agit de la « zone de transition ». Mais dans son plan d'action élaboré en 2019, l'entreprise suggérait de créer une « zone tampon », encore plus large.
Selon nos informations, une discussion a eu lieu au niveau municipal à ce sujet et la santé publique s'est montrée très favorable pour réduire l'exposition des résidents les plus proches de la fonderie, chez qui la présence de contaminants est beaucoup plus élevée qu'ailleurs.
Le quadrilatère évoqué par différentes sources correspond aux 80 maisons les plus proches de la fonderie, au nord de la ruelle Carter, entre la 4e et la 9e Rue.
La médiatisation des détails du projet de zone tampon, lundi, a provoqué de nombreuses réactions. La Ville de Rouyn-Noranda a notamment fait part de son peu d'intérêt, préférant une réduction de la pollution à la source.
Nous entendons les préoccupations des résidents de Rouyn-Noranda et, comme eux, nous croyons que nous avons la responsabilité et la capacité de poursuivre notre amélioration, dit la porte-parole de la société Glencore. Pour ce faire, nous avons un plan concret que nous pourrons présenter au cours des prochaines semaines et nous sommes déterminés à améliorer la situation.
Avec la collaboration de Marie-Josée Paquette-Comeau