La FCFA réclame 300 M$ de plus pour la survie des organismes francophones hors Québec
Radio-Canada
Les organismes francophones qui oeuvrent en milieu minoritaire ont plus que jamais besoin d'une aide accrue du gouvernement fédéral. Sinon, beaucoup d'entre eux vont assurément disparaître, affirme la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA).
C'est un véritable cri du coeur que lance mercredi la FCFA, qui réclame au gouvernement fédéral 300 M$ de plus dans le prochain Plan d’action pour les langues officielles.
Les communautés francophones en milieu minoritaire en ont besoin plus que jamais, selon sa présidente Liane Roy. Elle affirme qu'il en va de la survie de nombreux organismes.
La présidente de la FCFA dessine d'ailleurs un portrait bien fragile des communautés francophones en situation minoritaire, rendues encore plus vulnérables par la pandémie et l’inflation.
L’étude réalisée pour le compte de la FCFA démontre en effet que pandémie et l’inflation des derniers mois n’ont fait qu’empirer une situation qui dure depuis des années, mettant certains organismes devant des choix déchirants au niveau budgétaire.
La présidente de la FCFA rappelle que le français est en recul partout dans les communautés. Liane Roy constate également que la pandémie a fait mal aux communautés francophones en milieu minoritaire, en raison du manque d’occasions de se rassembler en français.
On se retrouve aujourd’hui avec des organismes qui ont la volonté de remplir leur mission et livrer la marchandise, mais pas la capacité.
La FCFA affirme que la consultation menée en profondeur auprès de ses membres démontre les lourds défis auxquels ceux-ci sont confrontés : équipes épuisées, salaires non compétitifs, taux de roulement extrêmement élevé, difficultés croissantes dans le recrutement de personnel.
Sans un investissement majeur du fédéral, des organisations essentielles aux communautés francophones devront inévitablement fermer, affirme la FCFA.