La Colombie-Britannique veut modifier les rapports de force en gestion forestière
Radio-Canada
Le gouvernement de la Colombie-Britannique propose des amendements qui « refaçonneront » la gestion des forêts dans la province en limitant les pouvoirs du secteur privé et en donnant plus de contrôle aux Premières Nations.
Selon la ministre des Forêts Katrine Conroy, la législation proposée s’harmonise avec la Déclaration sur les droits des peuples autochtones de l'ONU adoptée par la province en 2019, en plus d’introduire de nouveaux outils pour le maintien de forêts résilientes.
Victoria souhaite jumeler des emplois sécurisés à long terme et des écosystèmes plus sains.
Les politiques passées ont laissé trop de contrôle au secteur privé et limitaient la capacité de la province à combattre les changements climatiques, à protéger les forêts anciennes et à partager les bénéfices avec les communautés locales et autochtones, dit la ministre Conroy.
Nous prendrons de nouveau les commandes des décisions entourant la gestion forestière en partenariat avec les Premières Nations.
Les changements, élaborés en collaboration avec l’industrie, devraient être implantés au cours de la prochaine année. Le conseil de l’industrie forestière de la Colombie-Britannique n’a pas immédiatement répondu à des demandes de commentaires.
Selon le directeur de l’association des contractuels en foresterie de l’Ouest (Western Forestry Contractor's Association), John Betts, les changements permettront à la province de mieux gérer les ressources naturelles dans le contexte du changement climatique.