L’explosion électro de Marshmello
Radio-Canada
Pratiquement aucun répit n’a été accordé aux spectateurs mercredi soir pour la soirée de musique électronique qui culminait par la prestation de Marshmello. Les quatre DJ ont enchaîné compositions et grands succès de manière à ne laisser aucun danseur indifférent. La basse résonne probablement encore dans le corps des festivaliers qui y étaient.
Explosion, flammes et serpentins. Dès l’arrivée de Marshmello, la fête s’est installée pour ne terminer que 90 minutes plus tard, pratiquement sans temps mort.
Dance, pop, trap, rap, dubstep, rock : aucun style n'échappe aux platines du DJ casqué.
Sa prestation était un savant amalgame de ses propres compositions et de chansons populaires. Parfois, le mélange entre les deux se faisait très rapidement. Par exemple, les quelques secondes de Supernovacane qui se trouve sur l’album Shockwave se sont imbriquées en un clin d’œil avec One more time de Daft Punk.
À plusieurs reprises, l'artiste à la tête de guimauve a incité la foule à chanter. Celle-ci ne s’est pas fait prier sur Robbery de Juice WRLD ou sur les onomatopées bien connues qui ornent la reconnaissable ligne de basse de Seven Nation Army des Whites Stripes.
Soirée électro oblige, les effets pyrotechniques étaient omniprésents. Les flammes, les feux d’artifice et les jets d’air ont jailli du bord de la scène pendant tout le spectacle. Les lasers colorés, visibles grâce à un flot constant de fumée, donnaient une ambiance de club aux Plaines.
Les vidéos projetées sur les écrans géants complétaient l’expérience visuelle. Parfois abstraites, parfois narratives, les images amplifiaient la présence de l’homme seul sur scène, pour une ambiance immersive.
Après une photo avec la foule, l’artiste est disparu dans un nuage de fumée, ne laissant que le son des acouphènes.
En toute première partie, le compositeur et DJ de Québec Millimetrik a réalisé un rêve, celui de jouer sur la plus grande scène du Festival d’été. Celui qui a remporté le Félix du meilleur disque de musique électronique en 2019 n’en était pas à son premier passage au FEQ. Pourtant, il n’avait jamais foulé les planches des plaines d’Abraham en tant qu’artiste.