L’entreprise québécoise Taiga produit ses premières motoneiges électriques
TVA Nouvelles
Huit mois après son entrée en bourse, la jeune entreprise québécoise de véhicules électriques hors route Taiga vient de compléter la première production de motoneiges de son histoire. La direction espère maintenant livrer ses premières commandes, début 2022.
« Ça fait presque six années qu’on travaille avec l’équipe. Il y a beaucoup de prototypes et de développement. C’est tout un défi de passer de construire quelques prototypes à des centaines et des milliers [de motoneiges] », a indiqué au Journal le cofondateur de la compagnie, Samuel Bruneau.
Avant que les clients ayant effectué des précommandes puissent recevoir leur nouveau véhicule hors route, des approbations réglementaires sont toutefois encore nécessaires du côté de Transports Canada.
Ce sont « entre trois et cinq » motoneiges électriques qui ont été construites, ces derniers jours, dans l’usine de 130 000 pieds carrés du groupe, à Montréal. La direction prévoit maintenant accélérer la cadence de production, ces prochaines semaines, afin de livrer plusieurs machines.
« En janvier, la cadence va monter », a avancé M. Bruneau. « On parle d’en produire deux à trois par journée », poursuit-il.
Rappelons que Québec et Ottawa ont annoncé, l’été dernier, un investissement d’environ 40 millions $ pour appuyer Taiga dans la construction d’une nouvelle usine de plus de 125 millions $, à Shawinigan.
Une fois en activité, elle pourra produire jusqu’à 80 000 unités par année. Les travaux pour la construction devraient commencer au printemps.
Ces derniers mois, comme plusieurs autres compagnies, le constructeur de motoneiges et de motomarines a dû composer avec des défis d’approvisionnement, notamment pour les puces électroniques. Cette situation a mis une pression supplémentaire sur la production.
Il y a quelques semaines, Taiga a lancé son réseau de recharge électrique hors route avec ses premières bornes sur l’eau dans des marinas du Québec et de l’Ontario.
Des chambres d’hôtel hors de prix, des steaks à 450$ et des milliers de dollars pour une bouteille de champagne. Les dépenses folles des amateurs de courses fortunés se succéderont encore une fois à l’occasion des activités du Grand du Prix du Canada, un évènement subventionné à coups de dizaines de millions depuis 2009.