L’avenir pourrait être souriant pour Stellantis à Windsor
Radio-Canada
Moins d'une semaine après l'annonce de la suppression au printemps prochain d'un quart de travail à l'usine d'assemblage Stellantis de Windsor, l'avenir de l'industrie automobile dans la région ne semble pas si sombre.
La décision du groupe automobile a pris de court employés, syndicats et élus. Quelques jours plus tard pourtant, il y a toutefois des motifs d'espoir.
Le groupe Stellantis s'est d'ores et déjà engagé à respecter des engagements pris en 2020, parmi lesquels des investissements de 1,5 milliard de dollars à Windsor.
Cet argent servira notamment à créer une plateforme d'assemblage pour véhicules hybrides et électriques et à accueillir un nouveau modèle.
Une mise à niveau essentielle, selon l'expert automobile Benoît Charette, qui souligne aussi que l'avenir des constructeurs automobiles ne peut passer que par une conversion à l'électrique.
Toutes les compagnies s’engagent à faire des modèles 100 % électriques d’ici la fin de la décennie. Alors si on n’a pas une usine qui est capable d’en fabriquer on est condamné à fermer c’est sûr.
L'usine de Windsor a une longueur d'avance, estime M. Charette, puisqu'elle produit déjà un modèle hybride de Pacifica. La nouvelle génération des véhicules électriques demandera toutefois des aménagements spécifiques.