L’Assemblée législative s’apprête à obliger la Laurentienne à révéler des documents
Radio-Canada
Les députés provinciaux se prononceront jeudi sur un mandat de comparution pour l’Université Laurentienne. Celui-ci pourrait forcer l’établissement à remettre des documents qu’il tente de garder secrets.
Le vote fait suite à une motion adoptée par les membres du comité permanent des comptes publics mercredi en début d’après-midi.
La motion a été proposée par les progressistes-conservateurs. Tout comme le Nouveau Parti démocratiqueNPD, le parti au pouvoir s'est engagé à voter en sa faveur jeudi.
En comité, le député progressiste-conservateur Michael Parsa a déclaré que l'Université Laurentienne a résisté à plusieurs reprises au partage de certains documents qu’elle considère comme privilégiés.
M. Parsa soutient que le recteur de l’établissement, Robert Haché, et le président du conseil d'administration, Claude Lacroix, ont laissé les membres du comité totalement insatisfaits après une récente comparution à huis clos.
Il affirme que les réponses de la Laurentienne ne peuvent être caractérisées que comme une opposition directe à l'autorité de l’Assemblée législative.
Ça ne nous laissait pas le choix, abonde la députée néo-démocrate France Gélinas en entrevue avec Radio-Canda.
« Les conséquences sont graves [si la Laurentienne refuse de comparaître]. C'est la prison! »
La députée de Nickel Belt, qui siège sur le comité permanent des comptes publics depuis 14 ans, soutient qu'un mandat de comparaître est un outil utilisé très rarement par l'Assemblée législative.