L’Alberta ne ferme pas la porte à une preuve d’immunité naturelle
Radio-Canada
Le premier ministre albertain Jason Kenney est ouvert à l’idée d’offrir éventuellement une preuve d’immunité naturelle aux Albertains précédemment infectés par la COVID-19, qui leur permettrait d’avoir accès aux commerces non essentiels au même titre que ceux qui ont une preuve de vaccination.
Jason Kenney affirme toutefois que cette idée n’est pas faisable pour le moment pour des raisons logistiques.
Nous devons agir maintenant pour réduire la transmission et sauver notre système de santé. Nous ne pouvons pas attendre plusieurs semaines de développer un système qui permettrait de déterminer si une personne a développé des anticorps, d’autant plus qu’ils diminuent avec le temps, a-t-il toutefois nuancé lors d’une diffusion en direct sur les médias sociaux jeudi soir.
Le premier ministre encourage les personnes précédemment infectées à se faire vacciner.
Un professeur adjoint au Département de microbiologie, immunologie et maladies infectieuses de l’Université de Calgary, Craig Jenne, affirme que la protection acquise par une infection est réelle, mais elle n’est pas aussi efficace ni durable que la protection acquise par la vaccination.
Particulièrement pour les coronavirus, il semble que l’immunité naturelle se dégrade beaucoup plus rapidement que celle offerte par les vaccins.
Celle des vaccins est valide de six à douze mois, selon les différentes études, alors que les personnes infectées voient une diminution de leur immunité après quatre mois, explique-t-il.